Krach, pataquès et cafouillage...

Publié le par le-krach-educatif.over-blog.com

Eh bien, ça n'a pas traîné. Mi- septembre, une jeune collègue qui "profite" du nouveau dispositif de non formation des maîtres a craqué. Comment s'en étonner ? Dans la situation actuelle du système éducatif, de nombreuses classes, surtout en collège, sont ingérables, même par des professeurs chevronnés.

La jeune enseignante croyait s'adresser à des collégiens plus ou moins désireux d'apprendre, ou du moins acceptant ce destin...

Elle est peut-être tombée en pleine "journée de la jupe", dans une classe de révoltés, pour qui c'est une brimade que de devoir rester collé à une chaise à écouter des discours dont ils considèrent (à tort) qu'ils ne les concernent en rien.

Bavardages, altercations, objets volants mal identifiés... et cette collègue n'avait JAMAIS enseigné auparavant.

 

Arrêt maladie, donc. Là dessus, un inspecteur, peut-être un ancien "commando" de la légion étrangère,  lui expédie cette lettre tellement méprisante qui dit en substance : "Quittez donc ce métier dont vous n'êtes pas capable !".

 

Mais, "OH Là !" dit alors le Ministre Luc Châtel... qui désavoue son Recteur.

 

Soit dit entre nous, le balourd inspecteur n'aurait mérité rien d'autre qu'un mois d'enseignement dans cette classe ! Montrez-nous monsieur le Recteur ! Montrez nous comment faire ! Les paris sont ouverts ! Combien d'heures de classe avant l'évacuation aux urgences psychiatriques ?

 

Le Ministre, donc, a recommandé benoîtement aux différents Recteurs et inspecteurs l'attitude inverse : suivre avec sollicitude ce genre de cas. Comme on le comprend ! La nouvelle "non formation des maîtres" porte en elle de telles promesses de désastre que ça n'est pas le moment de tirer dans tous les sens. Quand une maison est proche de s'effondrer, il n'est pas recommandé de donner de grands coups de masse dans ses murs !

 

Albert Roux, Marseille

 

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